Cette étude de l'oeuvre de Edward Munch SCREAM représentant d'étranges nuages

24 juillet 2018 2 24 /07 /juillet /2018 19:25

Ci-dessus, la célèbre oeuvre de Edward Munch : SCREAM...

Il était intéressant de prendre connaissance de cette nouvelle étude de la fameuse oeuvre artistique de Edward Munch, SCREAM. On a plus de précisions sur les étranges nuages que l'on voit dans le paysage. Scream est connu comme le masque que porte l'assassin, dans la série des films d'épouvante "SCREAM"... :

Voir l'étude en anglais mise en ligne le 23 juillet 2018, sur le site ici :

https://journals.ametsoc.org/doi/10.1175/BAMS-D-17-0144.1

En Français, traducteur Google : je n'ai pas traduit tout le texte, c'est trop long :

"Le ciel dans le cri d'Edvard Munch

Fred Prata

Département de physique atmosphérique, océanique et planétaire, Université d'Oxford, Oxford, Royaume-Uni
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https://doi.org/10.1175/BAMS-D-17-0144.1
Formulaire définitif: 10 janvier 2018
Publié en ligne: 23 juillet 2018
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Le Cri est une peinture bien connue d'Edvard Munch (1863-1944). Le mot norvégien utilisé par Munch est «skrik», qui peut être traduit par «hurlement» ou «cri». Le cri peut être intéressant pour les météorologues en raison de la représentation assez frappante du ciel. Il a été suggéré que le ciel rouge dramatique a été inspiré par un coucher de soleil volcanique vu par Munch après l'éruption du Krakatau en 1883 et par une observation de nuages nacrés stratosphériques, et aussi qu'il fait partie de l'expression de l'artiste d'un cri de la nature . Les preuves de la théorie du coucher du soleil volcanique et de la psyché de Munch sont brièvement passées en revue. Nous fournissons un soutien que l'inspiration de Munch peut avoir été d'une observation de nuages nacrés, observables du sud de la Norvège pendant les mois d'hiver. Nous montrons que les couleurs et les motifs du ciel dans la peinture de Munch correspondent mieux aux couleurs du coucher de soleil si des nuages nacrés sont présents. Leur apparition soudaine autour et après le coucher du soleil crée un effet impressionnant et dramatique. En comparant le contenu en couleurs de photographies et de peintures de couchers de soleil réguliers, de couchers de soleil volcaniques et de nuages nacrés après le coucher du soleil avec le contenu en couleurs du ciel dans The Scream, le match est meilleur avec les nuages nacrés présents. Si cette conjecture est correcte, alors le ciel de Munch dans The Scream représente l'une des premières documentations visuelles d'un affichage nuageux nacré.

© 2018 Société américaine de météorologie. Pour plus d'informations concernant la réutilisation de ce contenu et les informations générales sur les droits d'auteur, consultez la politique de copyright d'AMS (www.ametsoc.org/PUBSReuseLicenses).

AUTEUR CORRESPONDANT: Fred Prata, fred_prata@hotmail.com

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Le ciel de la célèbre peinture de Munch est comparé à des photographies d'une exposition de nuages nacrés.

La représentation des nuages et d'autres phénomènes météorologiques dans l'art a été reconnue depuis longtemps comme source de données potentielles pour décrire des aspects de l'atmosphère bien avant l'utilisation répandue de dispositifs de mesure quantitatifs (par exemple, Neuberger 1970, Brimblecombe et Ogden 1977; Zerefos et al., 2007, 2014). L'utilisation des croquis en pastel de William Ascroft (Ascroft 1888) en montrant des couchers de soleil spectaculaires apparaissant sur le frontispice de la publication de la Royal Society «L'éruption du Krakatoa et les phénomènes subséquents» en est un exemple notable (Symons 1888). Ces croquis représentent des observations de Chelsea, Londres, le 26 novembre 1883 et montrent les effets que les aérosols élevés dans l'atmosphère ont sur la couleur du ciel. Nous ne pouvons pas être sûrs que les reproductions chromolithographiques des esquisses représentent fidèlement le contenu spectral du ciel, car nous ne pouvons pas être sûr qu'Ascroft lui-même a représenté fidèlement les couleurs en utilisant la palette de crayons disponible, mais les photographies modernes des couchers de soleil volcaniques ressemblent à ces couleurs. croquis bien.

Hamblyn (2001) décrit l'origine de la catégorisation systématique des nuages par Luke Howard. Les nuages avaient jusqu'ici été considérés comme des formes éphémères dans le ciel. Cette «invention» a eu un impact immédiat sur la communauté scientifique et a été reconnue à l'époque comme un paradigme important. Les descriptions de Howard comprenaient des croquis de divers types de nuages, mais, chose intéressante, ils ne l'étaient pas tous.

Fikke et al. (2017) ont émis l'hypothèse que le ciel de The Scream a une similitude frappante avec les nuages de nacre ou de nacre. Ils discutent des preuves anecdotiques concernant la possibilité que Munch ait observé ces nuages alors qu'il se promenait avec des amis un soir, ou peut-être à une autre occasion ou occasion. Ils suggèrent que même si Munch lui-même ne semble pas avoir considéré son observation comme un nuage (il fait référence au ciel), ce type de nuage étant rare, il n'a peut-être pas reconnu que l'exposition atmosphérique était liée à la présence de nuages élevés. Nous discutons ici des idées précédentes concernant l'inspiration derrière la représentation du ciel par Munch.

Ceux-ci incluent l'hypothèse du coucher de soleil volcanique, l'idée que Munch utilisait des couleurs pour la signification symbolique (par exemple, le rouge pour représenter la passion et le sang), et l'hypothèse des nuages nacrés de Fikke et al. (2017). L'article discute brièvement des deux premières idées et se concentre ensuite sur l'hypothèse du nuage nacré. Parce que les dates exactes des peintures et les motifs de Munch sont incertains, cette discussion et la précédente ont été limitées à la conjecture. Nous incluons également quelques informations sur Munch, son art et son état mental. L'objectif principal de cet article est cependant une analyse objective de la couleur de ses peintures de The Scream, de photographies de couchers de soleil volcaniques et de nuages nacrés.

En analysant le contenu de la couleur et les modèles de la représentation des nuages et derrière la représentation du ciel par Munch. Ceux-ci incluent l'hypothèse du coucher de soleil volcanique, l'idée que Munch utilisait des couleurs pour la signification symbolique (par exemple, le rouge pour représenter la passion et le sang), et l'hypothèse des nuages nacrés de Fikke et al. (2017). L'article discute brièvement des deux premières idées et se concentre ensuite sur l'hypothèse du nuage nacré. Parce que les dates exactes des peintures et les motifs de Munch sont incertains, cette discussion et la précédente ont été limitées à la conjecture. Nous incluons également quelques informations sur Munch, son art et son état mental. L'objectif principal de cet article est cependant une analyse objective de la couleur de ses peintures de The Scream, de photographies de couchers de soleil volcaniques et de nuages nacrés. En analysant le contenu des couleurs et les motifs de la représentation des nuages et du ciel dans The Scream, cette étude soutient l'hypothèse de Fikke et al. (2017) selon laquelle les nuages nacrés ont inspiré sa représentation du ciel dans The Scream.

L'ART D'EDVARD MUNCH.

Edvard Munch (1863-1944) était un artiste norvégien connu pour ses motifs sombres et son style expressionniste. Munch était le deuxième enfant né de Christian Munch, qui était un homme très religieux, sévère et conservateur et qui avait une forte influence sur Edvard. Sa mère est décédée en décembre 1868 de la tuberculose, un sort qui a également été subi par son grand-père, Edvard Storm Munch, qui était fou au moment de sa mort. Les difficultés, le chagrin, la morosité et la conviction d'Edvard qu'il finirait par succomber à la folie auraient influencé son style artistique et son sujet. En effet, les thèmes du sang et de la mélancolie sont présents dans plusieurs de ses peintures.

Munch est connu pour avoir été indifférent à la datation de son œuvre (Prideaux 2012). Cela peut être dû à son désir de garder ses peintures avec lui et de les mettre à jour de temps en temps en ajoutant des coups de pinceau, mais peut aussi être dû à son opinion que la chronologie de son travail importait seulement quand il considérait l'œuvre terminée 2012). Il est également connu pour avoir daté ses œuvres remontant à plusieurs années avant leur première exposition, ainsi que la production de nombreuses versions de la même peinture. La pertinence, comme nous le verrons, est qu'il est difficile de dire avec précision quand il a d'abord peint Le Cri et même quand il a conçu l'idée pour la première fois.

Les matériaux et les peintures utilisés par Munch. Il semble avoir favorisé l'utilisation de la toile ou du carton non apprêté (voir fig. 1). Il utilisait des vernis et était quelque peu désordonné dans l'utilisation d'huiles, de pastels, de crayons ou de crayons et le mélangeait souvent sur la même toile, ce qui donnait un style de texture distinctif. Il faut signaler ici qu'en tentant d'appliquer une analyse scientifique à une œuvre de Munch, nous sommes gênés par un manque de certitude sur la chronologie de son travail, les matériaux utilisés, et surtout ses motivations.

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Fig. 1. Quatre versions de Le Cri. De gauche à droite: 1893 tempera sur carton (Oslo), 1895 pastel sur carton [chez Sotheby's pour 119 922 600 $ US à Léon Black le 2 mai 2012], 1910 (?) Tempera sur hard carton (Munch-museet, Oslo), et 1893 crayon sur carton (Munch-museet, Oslo). La version 1910 (?) Est exposée au Musée Munch (Ydstie 2008). La date actuelle est contestée, certains estiment qu'elle est contemporaine de la version de 1893. Le travail est non signé et non daté.

Le cri :

Le plus célèbre, le plus emblématique, des œuvres de Munch est le cri. L'image est familière à la culture moderne et a été reproduite à plusieurs reprises et copié par d'autres artistes tels que Andy Warhol et le caricaturiste Gary Larson. Il existe quatre versions en couleurs connues de Le Cri (Figure 1), toutes censées avoir été produites entre 1893 et 1910, et une lithographie produite en 1895. Deux versions en couleur sont la version signée et datée de 1893 maintenue par le Musée national. d'art, d'architecture et de design à Oslo, en Norvège, et une version sans date, mais qui aurait été produite en 1910 et maintenant conservée au musée Munch à Oslo. Le livre est livré avec un récit que Munch a lui-même écrit dans un journal daté du 22 janvier 1892. Il existe plusieurs versions de ce récit en norvégien et en français, et ceci ci-dessous est tiré de la traduction anglaise de sa prose choisi (Guleng 2011, page 276) :

Je marchais le long de la route avec deux amis

-le soleil se couchait

-J'ai ressenti une vague de tristesse-

-Le ciel est soudainement devenu rouge sang

Je me suis arrêté, appuyé contre la clôture

fatigué à mort-regardé sur

les nuages flamboyants comme le sang et les épées

-le fjord bleu-noir et la ville-

-Mes amis marchaient-je me tenais

là tremblant d'angoisse et je

senti comme si un vaste, sans fin

cri a traversé la nature.

Dans la version française, Munch écrit «pendentif des nuages rouges comme du sang et comme des langues de feu». Cela se traduit par des nuages rouge sang et des langues de feu. Beaucoup a été fait de ce récit, et les historiens de l'art reconnaissent les motifs de rouge et de sang associés à l'anxiété et souvent utilisés par les artistes pour décrire la douleur, les sentiments morbides et l'angoisse.

Cette «interruption» entre l'être normal et un état émotionnel très chargé avec un sentiment de détachement est un thème constant dans l'interprétation de l'art de Munch. On ne sait pas si cette description peut être considérée comme une observation réelle (un événement réel) - Souvent, des énoncés de prose1 accompagnent souvent son art et ils existent dans de nombreuses versions différentes. Hilde Dybvik suggère que Munch a suivi le principe de Kristiania Bohemians pour «écrire sa propre vie» (Guleng 2011). Bien qu'il n'y ait aucune preuve définitive que cet événement s'est réellement produit, il existe des indices circonstanciels qui indiquent un emplacement physique pour la marche qui cadre bien avec la scène décrite dans The Scream ainsi qu'avec le commentaire en prose. Il y a une route près de la ville d'Oslo dans une commune appelée Ekeberg, près d'Utsikten, qui surplombe le fjord d'Oslo et a une vue vers le sud-ouest en direction du soleil couchant pendant les mois d'hiver. L'emplacement est maintenant marqué par une plaque commémorative en l'honneur de Munch. Au moment où Munch a pu faire cette promenade, la route était un chemin et, curieusement, un abattoir et un asile psychiatrique étaient situés à proximité. Il a été suggéré que l'idée du Cri pourrait avoir été influencée par le bruit des animaux abattus à proximité. Une raison possible pour Munch de marcher dans ce domaine, suggérée par Sue Prideaux dans son livre Edvard Munch: Derrière "Le Cri" (Prideaux 2012), est qu'il rendait visite à sa jeune soeur récemment admise à l'asile. Il y a aussi des spéculations que Munch avait vu une exposition d'une momie péruvienne à Paris et cela a influencé la façon dont la figure principale de The Scream est représentée, avec un visage glabre et tordu.

Le monde de l'histoire de l'art fait peu de commentaires sur ces influences et il n'y a pratiquement aucune analyse du ciel dans The Scream, le principal sujet de discussion dans ce travail. Si le récit doit être traité littéralement, alors il y a quelques remarques importantes qui fournissent des indices à la cause du ciel dramatique. Il mentionne que le soleil se couchait et que le ciel «devenait soudainement» rouge sang. Il mentionne «nuages flamboyants» et «épées». Le mot «vague» apparaît dans la déclaration écrite et le ciel est représenté comme «ondulé». Cela suggère que si l'observation doit être traitée comme réelle, il est probable que le les couleurs ont été influencées par l'apparence des nuages. Les nuages nacrés correspondent bien à cette description, comme nous le verrons plus loin...".

FIN de l'extrait.