VESTIGES EN CALIFORNIE
Une tour indienne, implantée sur un haut sommet du Grand Canyon, recèle de très jolies peintures « naïves » truffées de symboles. Ces tableaux sont attribués aux Indiens Navajood-Tusayan. Ces œuvres d’art illustrent le mythe universel de la destruction diluvienne, et c’est avec surprise que l’on découvre dans leur composition , la description de machines volantes descendant du ciel et d’être à tête d’insecte ou d’oiseau dotés d’ailes…
La tour de Desert Point View était utilisée par les Indiens pour transmettre des messages optiques, à l’aide de miroirs. Sa position topographique et les mystérieux dessins qui la décorent était un lieu sacré au sein duquel les Navajood-Tusayan rendaient un culte particulier à un dieu oiseau ressemblant à une mante religieuse.
Les Indiens Piautes racontent qu’autrefois la Californie était peuplée d’une race nommée « Havmusuva ». Ces êtres se servaient de « canots volants » argentés et munis d’ailes. Ils volaient à la manière des aigles et faisaient un bruit de roue. Plus intéressant encore : ils se servaient d’un petit tube, tenu d’une main, et avec lequel ils paralysaient ou assourdissaient leurs ennemis, produisant une sensation comparable à une averse d’épines de cactus.
Dans son prestigieux album « Les Peuples du Totem » (Editions Atlas) , Norman Bancroft-Hunt présente la sculpture commémorative représentant un homme–hibou Thilinkits, de Yakutat. Selon la légende, cet être aurait vécu jusqu’en 1890. Il aurait été tué à Icy Bay par la chute d’un arbre. Son corps ne fut jamais retrouvé car des hordes de corneilles le dévorèrent.
C’est dans l’arbre qui provoqua sa fin que l’image de l’homme-hibou fut taillée.
A suivre...