Aujourd'hui :
LE TEMPS DES EPIDEMIES
En Anglais (in English) :
La grippe aviaire, partie de l’Asie, se tapit aujourd’hui aux portes de l’Europe. La grande peur d’une pandémie qui ferait des millions de morts commence à se faire jour. Les oiseaux migrateurs pourraient être les vecteurs de cette peste des temps modernes, fléau qui sévit en Europe lors de la première Grande Guerre Mondiale.
Certains repensent déjà à une prophétie de Nostradamus écrite il y a près de cinq siècles :
« Désormais mettra pestilence si grande
Que trois parts du monde plus les deux
On ne saura connaître les appartenants des maisons
Naîtra l’herbe par les rues des cités plus haute que les genoux. »
UN CURIEUX HASARD
Le 13 juin 1996, France 2 présentait, à 20h55, un film de David Delrieux, tiré d’un roman d’Hervé Bazin : LE NEUVIEME JOUR .
Etrange et prémonitoire, cette histoire mi-réaliste,mi-symbolique raconte l’aventure d’Eric Alleaume, un médecin directeur d’un laboratoire de « Haute Sécurité » d’un centre de recherche français. Eric et son équipe tentent de mettre au point un vaccin universel contre la grippe. Une chance inespérée s’offre à eux lorsque le virus de la grippe espagnole, qui fit des ravages en 1918, peut être isolé, congelé et vivant dans le corps de deux explorateurs morts. Les autorités s’inquiètent des graves dangers que représentent les recherches du docteur Alleaume et le mettent en demeure d’y surseoir. Ce dernier proteste. Licencié, ulcéré, il fait ses adieux à ses coéquipiers et néglige de rester le temps nécessaire sous la douche protectrice. Une épidémie éclate sur toute la planète…
Alors que David Delrieux présentait son film sur le petit écran, une canadienne de l’Université de Windsor, le Dr. Duncan, déclarait son intention de se rendre dans l’arctique pour retrouver des cadavres de mineurs décédés de la grippe espagnole au début du siècle ! Les basses températures qui y règnent permettraient assurent certains biologistes, de retrouver des corps en parfait état de conservation.
De simples prélèvements suffiraient pour analyser et identifier le virus de cette grippe qui tua en 1918 et 1919, près de 20 millions de personnes.
Comme on le devine, le projet du Dr.Duncan ne fait pas l’unanimité : nombre de scientifiques estiment que les risques—notamment celui de provoquer une nouvelle épidémie mondiale sont importants.
Les chercheurs de l’institut de pathologie de l’armée américaine ont quant à eux, débusqué les virus au terme d’une longue enquête dans des coupes de poumons minutieusement préservés dans le formol. Le matériel génétique de ce tueur, un virus du type HINI semble être l’ancêtre de l’actuelle influenza du porc.
Les scientifiques qui exhument des glaces norvégiennes les cadavres des victimes de la grande épidémie, espèrent résoudre l’énigme de cette maladie, de sinistre mémoire, qui anéantit en deux ans cinq fois plus de vies humaines que la Grande Guerre Mondiale.
L’absence de morale et de spiritualité de notre civilisation l’expose à tous les dangers. Le génie génétique risque de l’entraîner sur des voies diaboliques
en voulant copier la grande Intelligence Créatrice.
A suivre...
LES INFORMATIONS PRECEDENTES DE "MONSIEUR X" :