11 décembre 2008
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L'Ami Guy Tarade vient de me transmettre cette
affaire insolite, rapportée par sa Correspondante... :
Le texte ici :
Voici une curieuse histoire racontée par l'écrivain Didier Van Cauwelaert lors
de sa passionnante conférence dimanche dernier à "Lecture en Fête" à Roquebrune Cap Martin pour présenter, entre autre, son dernier livre :
Didier Van Cauwelaert © Albin Michel 2008
"La nuit dernière au XVème siècle" : Didier Van Cauwelaert
Jean-Luc Talbot, contrôleur des impôts à Châteauroux voit sa vie basculer le jour où il frappe à la porte du château de Grénant, siège d’une société d’insecticides bio, pour un redressement fiscal. Lui qui a mené jusque-là une vieLui qui a mené jusque-là une vie banale serait Guillaume d’Arboud, un compagnon de Jeanne d’Arc, amant d’Isabeau de Grénant, tant attendu par les châtelains actuels et Marie-Pierre le médium, pour réparer une faute commise au XVème siècle…
Didier Van Cauwelaert © Albin Michel 2008
"La nuit dernière au XVème siècle" : Didier Van Cauwelaert
Jean-Luc Talbot, contrôleur des impôts à Châteauroux voit sa vie basculer le jour où il frappe à la porte du château de Grénant, siège d’une société d’insecticides bio, pour un redressement fiscal. Lui qui a mené jusque-là une vieLui qui a mené jusque-là une vie banale serait Guillaume d’Arboud, un compagnon de Jeanne d’Arc, amant d’Isabeau de Grénant, tant attendu par les châtelains actuels et Marie-Pierre le médium, pour réparer une faute commise au XVème siècle…
Jean-Luc/Guillaume va donc devoir composer avec deux réalités et deux femmes (Corinne dans sa vie actuelle, Isabeau dans l’autre). Est-il victime d’une psychose médiévale, d’un véritable coup de foudre qui date de six siècles ou d’un complot ourdi par des contribuables trop taxés ? En tout cas il va traverser des épreuves auxquelles son scepticisme ne l’avait pas préparé et découvrir les angoisses et les joies d’être un autre tout en étant soi, et de vivre intensément…
Un roman étourdissant où l’on retrouve tous les thèmes chers à D.Van Cauwelaert. Rêves, réel, mémoire et passé ne sont pas des territoires étanches mais qui s’interpénètrent et notre conscience peut en jouer comme sur un clavier.
UNE HISTOIRE TROUBLANTE :
En juin 1925, Jean Romier, un étudiant en médecine de 24 ans, rencontre dans les jardins du Luxembourg M. Berruyer, un sympathique vieillard qui, à la suite d'une conversation sur Mozart, lui propose de venir assister à l'un des concerts qu'il donne chaque vendredi dans son appartement, rue de Vaugirard, en compagnie de sa famille qui partage sa passion pour la musique classique.
Le vendredi suivant, le jeune Romier se présente chez les Berruyer, rue de Vaugirard, et passe une agréable soirée à écouter du Mozart, à discuter avec un jeune séminariste, ainsi qu'avec les deux petits-fils de M. Berruyer, un étudiant en droit et un aspirant de l'Ecole Navale.
A minuit, il prend congé, mais à peine sortie dans la rue, il s'aperçoit qu'il a oublié son briquet. Jean Romier remonte et sonne. Personne ne répond. Très intrigué, il sonne longuement et finit par réveiller le voisin, qui appelle le concierge en criant au voleur.
Un commissaire de police du poste le plus proche arrête l'étudiant.
Une enquête est menée. Le voisin et le concierge affirment que l'appartement est vide depuis des années, à la suite de la mort de M. Berruyer. Jean Romier, issu d'une honorable famille, parvient à convaincre le commissaire de sa bonne foi.
Le lendemain matin, on fait venir l'arrière-petit fils de M. Berruyer, propriétaire de l'appartement. En ouvrant la porte, on découvre un appartement à l'abandon, rempli de toile d'araignées. Jean Romier étonne tous les témoins par sa parfaite connaissance de la disposition des pièces, ainsi que ses précisions sur les membres de la famille Berruyer.
Ainsi, le jeune étudiant en droit vu la veille était le grand-père avocat de l'actuel propriétaire, l'élève de l'Ecole Navale son grand-oncle devenu amiral, et le séminariste son grand-oncle devenu missionnaire en Afrique. Quand aux concerts, le jeune Berruyer affirme qu'ils ont bien eu lieu autrefois dans cet appartement. Enfin, sur une table, on découvre le briquet recouvert de poussière de Jean Romier qu'il avait laissé la veille au soir !
Le professeur Dutheil explique que ce jeune homme fut victime d'une hallucination étonnante. Toute une famille de fantôme lui est apparue.
L'enquête de police à prouvé qu'il ne pouvait s'agir en aucun cas d'une supercherie montée par le jeune Romier. Les détails stupéfiants de précision qu'il fournit à M. Berruyer sur les membres de sa famille et la découverte du briquet constituent d'ailleurs des indices troublants.
L'aventure est si étonnante qu'on la raconte à Albert Einstein lui-même, qui la prend très au sérieux et déclare que "ce jeune homme a trébuché dans le temps... comme d'autre ratent une marche d'escalier".
L’hypothèse scientifique :
De nos jours, la science quantique avance clairement la possibilité de la survie de l'âme. Il pourrait exister un autre "état" de l'univers, invisible pour nous. En d'autres termes, un univers immatériel où tout irait vers une organisation croissante, où l'esprit trouverait sa
véritable mesure : un univers où des notions telles que la maladie, la vieillesse ou la mort n'existeraient pas.
Une telle hypothèse n'est pas l'oeuvre de fantaisistes, mais de scientifiques de haut niveau.
"Travaillant dans le prolongement des idées d'Albert Einstein, écrit Jean-Paul Ronecker, le physicien Jean Charon fut amené par ses recherches à élaborer sa théorie de la Relativité Complexe. Il faut entendre ici le mot "complexe" dans son sens mathématique, c'est à dire constitué d'une partie réelle et d'une partie imaginaire (comme les nombres complexes). Selon Charon, l'univers, dans sa nature profonde, première, serait complexe, c'est à dire que réel et imaginaire s'y mêleraient intimement. Notre perception de la "réalité" serait ainsi tronquée, incomplète, illusoire, et résulterait, en quelque sorte, d'une erreur d'interprétation.
"En accord avec les données de la physique moderne, Jean Charon a montré que les électrons renfermeraient en eux un "dedans" où l'espace et le temps, tels que nous les connaissons, échangeraient leur rôle (c'est aussi ce qui se passerait, en théorie, dans les trous noirs).
Ainsi, dans les électrons, tout se passerait à l'inverse de notre univers perceptible : au lieu d'être dans un système entropique (où tout va vers le chaos, la destruction), nous serions dans un système néguentropique (où tout va vers l'ordre), c'est à dire que les choses ne s'y désorganiseraient plus et, bien au contraire, s'organiseraient de plus en plus - l'ordre et la mémoire des évènements passés s'enrichiraient sans cesse.".
Cette approche rejoint en tout point certains aspects de la métaphysique bouddhique.
Quelle est l'hypothèse ?
Il existe un second univers complémentaire et symétrique au nôtre, où les vitesses sont toujours
supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, notre notion de temps n'existe plus puisqu'on peut se déplacer de manière instantanée dans le passé, le présent ou le futur. Cet univers, que
le professeur Régis Dutheil a baptisé "espace-temps superlumineux", n'est constitué que d'informations et de conscience : toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute
l'humanité.
Une hypothèse qui rejoint les intuitions de certains philosophes de l'Antiquité et bouleverse les notions même de naissance et de mort.
Mimi
Une hypothèse qui rejoint les intuitions de certains philosophes de l'Antiquité et bouleverse les notions même de naissance et de mort.
Mimi
FIN
Le blog "Les Archives du Savoir Perdu", des Amis Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé
:
En Anglais : in English :
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Christian Macé Christian Macé