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"Conférence sur les « Babas Michelin » : Mais qu'a donc vu Luce Fontaine ?
Par - Clicanoo
Le Tampon
5 nov 2018, 06h44 0
LA PLAINE-DES-CAFRES. A quelques centaines de mètres des lieux mêmes de l'événement, l'auditorium de la Cité du Volcan abritait, samedi, une conférence sur les « Babas Michelin », illustrée par le documentaire que William Cally a lui consacré. Enrichissant et énigmatique.
Luce Fontaine n'a jamais varié dans la narration qu'il a longtemps faite de cette journée du 31 juillet 1968. Ce jour-là, l'agriculteur de la Plaine-des-Cafres est allé couper de l'herbe dans la forêt d'acacias à quelques centaines de mètres de sa case en bois sous tôle. Il a soudain été ébloui par une puissante lumière blanche, et à une trentaine de mères de lui, il a vu un engin de forme ovoïde, en suspension à quelques mètres au dessus du sol. A travers la paroi vitrée de ce vaisseau, il a vu deux humanoïdes que Luce Fontaine a immédiatement comparés au célèbre bibendum de la « réclame » pour les pneus Michelin. D'où cette appellation de « Babas Michelin ».
Le film-documentaire que William Cally a consacré à cette affaire est d'une grande sobriété, là où certains voulaient y voir les hallucinations d'un buveur de rhum. Sobre et fidèle à la narration qui en fut faite à l'époque, notamment sous la plume de Claude Huc, journaliste au Journal de l'Ile.
Il faut dire que les autorités avaient pris cette affaire au sérieux. Tandis que les piliers de la boutique de la Plaine-des-Cafres moucataient l'agriculteur, les gendarmes recueillaient son témoignage avec détails et rigueur. Dommage qu'aujourd'hui, on ne trouve plus trace de cette procédure, ni de son cheminement jusque dans les services spécialisés.
Début août 1968, le capitaine Léopold Legros – futur directeur du SDIS et frère d'Auguste Legros, qui fut député, président du Département, et maire de Saint-Denis – fut missionné pour effectuer des relevés sur place, en qualité d'officier de la sécurité civile. Muni d'un compteur Geiger emprunté à la DGAC (direction générale de l'Aviation civile) à Gillot, le capitaine relève des taux de radioactivité anormalement élevés, sur une zone herbeuse de 4 mètres sur 6, là où Luce Fontaine dit avoir vu la soucoupe volante. D'autant que les pluies tombées entretemps ont pu faire baisser ce taux constaté dix jours après.
Cette radioactivité inhabituelle est relevée également sur le devant des vêtements que portait Luce Fontaine ce 31 juillet.
D'autres phénomènes
« A l'époque, j'étais professeur à l'université, et des collègues m'avaient confirmé cette radioactivité inexpliquée » racontait le cinéaste des volcans, Alain Gérente, présent dans le public, samedi, à la Cité du Volcan. Il fournit également une information selon laquelle un bâtiment de l'US Navy patrouillait dans la zone sud de l'océan Indien.
Passé le temps du doute, est venu celui des questions qui ne trouvent pas de réponses, des réponses que cherche également l'ufologue Luc Chastan. Ce dernier s'est penché sur d'autres Ovni signalés à La Réunion, en 1975, à Petite-Ile, sous les yeux d'Antoine Séverin, ou encore en 2007 à Bras-de-Pontho. Et puis Fabrice Juppin de Fondaumière a témoigné, samedi également, des phénomènes auxquels lui et plusieurs membres de sa famille ont assisté , à plusieurs reprises, dans l'Est, depuis le 3 janvier 2014. « C'était grand comme un terrain de football, avec plusieurs lumières de différentes couleurs, mais surtout une puissante luminosité blanche, et un bruit de souffle continu », a raconté l'homme politique et syndicaliste.
« Ce film a le mérite de réhabiliter Luce Fontaine dans ce qu'il a raconté, a insisté Michel Viso, responsable du programme d'exobiologie au CNES (centre national d'études spatial), invité de la Cité du Volcan. Son récit doit être pris en compte, comme tous les récits sur ces phénomènes constatés mais inexpliqués. Car, si la science, peut prouver que quelque chose existe, elle ne peut pas prouver qu'une chose n'existe pas ou n'a pas existé ».
Jean-Noël Fortier
Le nom du dancing
Fred Payet a bien compris l'intérêt qu'il pouvait tirer de cet épisode des « babas Michelin ». C'est lui qui avait ouvert un dancing-restaurant, à la Plaine-des-Cafres, dans les années 60. Il l'avait d'abord appelé « Les Hortensias », la fleur emblématique de cet écart culminant du Tampon. Sa situation lui permettait d'attirer la clientèle du sud et de l'est. Après ce qu'a vécu et raconté Luce Fontaine, et conscient de l'engouement populaire suscité par cette affaire, Fred Payet a démonté l'enseigne de son dancing pour le rebaptiser « La Soucoupe Volante ». Pendant des décennies, l'établissement draina des milliers de fêtards, jeunes et moins jeunes, avec cette particularité d'ouvrir le dimanche après-midi. On ne comptait plus le nombre de bus qui occupaient le parking. La « Soucoupe volante » a connu pas mal de déboires et son gérant fut contraint de fermer ses portes en 2016.
L'histoire ne dit pas si Luce Fontaine y est allé danser un jour...".
FIN
Le film documentaire de William Cally "Ovnis sous les tropiques", cité dans l'article :
https://www.youtube.com/watch?v=1r5ZGfnxbnc
Ovni à l'Île de la Réunion avec Luc Chastan :
https://www.youtube.com/watch?v=5FMX_nloW8M
Les ovnis et extraterrestres à l'Île de la Réunion. Liens multiples :
Cette liste d'ovnis à l'Île de la Réunion :
http://ovniparanormal.over-blog.com/search/ovni%20%C3%8Ele%20de%20la%20R%C3%A9union/
A Toulon, France, le 05 novembre 2018,
Christian Macé
Mon blog :
https://www.youtube.com/watch?v=5FMX_nloW8M